Édito: Nos 5 vœux pour 2020

Édito: Nos 5 vœux pour 2020

Dans un peu moins de deux jours, l’année 2019 laissera sa place à celle de 2020. Cette nouvelle année s’annoncera-t-elle comme plus ambitieuse ? Quoi qu’il en soit, rien ne coûte de présenter 5 souhaits. À condition de ne pas trop se bercer d’illusions.

L’année 2019 s’achèvera demain dans une nuit festive mais constructive. L’occasion de faire des vœux que certains définissent comme pieux, tandis que d’autres les estiment plus légitimes, voire indispensables.

Pour commencer, il est temps désormais de s’attaquer sérieusement au développement social par le sport. Car ce n’est pas, uniquement, en rénovant ou en érigeant des bâtiments, comme le nouveau centre sportif de Maâmora, que l’on résoudra les fléaux de la délinquance et de la pauvreté, pour ne citer qu’eux. Il serait intéressant, voire opportun, de donner les moyens, à la jeunesse désœuvrée d’aujourd’hui, de pratiquer l’activité sportive de son choix, afin qu’elle puisse se réinsérer avec efficacité et durabilité.

Pour cela, elle a besoin de cadres formés et capables de détecter les talents de demain, ces derniers n’ayant que pour seule mission de les accompagner sur le long terme. Il s’agit ici de la seule politique qui doit prévaloir. Celle-là même qui permettra à notre nation de briller à nouveau dans certaines disciplines et de surgir dans d’autres.

Les infrastructures ont également toute leur importance, notamment lorsqu’elles doivent s’adapter à certains évènements sportifs, pouvant troubler l’ordre public et risquer sa sécurité. Au hasard, prenons l’exemple des matchs de football se déroulant à Casablanca, en plein centre-ville. En sachant que, le WAC et le Raja sont d’accord pour disputer leurs rencontres dans une autre enceinte que le complexe Mohammed V, est-il franchement impossible de proposer un stade, répondant aux normes internationales, à l’une des extrémités de la capitale économique ? D’autant plus que cela constituerait un argument de poids quant à l’organisation d’une manifestation sportive d’envergure. Le genre auquel court notre pays depuis bien trop longtemps.

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Dans un autre domaine, la popularité est bien plus primordiale que l’on ne le pense. Comme la reconnaissance, elle est l’un des principaux chemins menant à l’accomplissement ou au dépassement de soi. Sans forcer qui que ce soit à aimer quoi que ce soit, on a le droit et le devoir d’inviter un maximum de personnes à s’intéresser à tous les succès ou à tous les mérites, sans pratiquer le moindre dénigrement.

Enfin, le problème sociétal gâchant le plus le sport, en particulier le ballon rond, même s’il est surtout constaté au-delà de nos frontières, est le racisme ou toute autre forme de discrimination. Provocation ou sentiment profond, ce stupide ensemble de faits doit être traité avec justesse, précision, conviction, dignité et noblesse. L’indifférence des uns doit absolument être complété par le refus des autres, de céder au plus bas des instincts et à la plus sombre des facilités. Le seul véritable moyen d’éradiquer l’une des plus vieilles maladies intellectuelles.

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