L'alpinisme encore loin d'un retour à la normale

Avec la diffusion de l'épidémie de coronavirus, les expéditions vers les plus grandes montagnes du monde ont été suspendues. Aujourd'hui, l'incertitude plane au dessus de la reprise de l'activité.

En effet, dans l'Himalaya, l'Association des Hôtels du Népal a choisi de fermer ses établissements jusqu'au mois de novembre. Au-delà du printemps, la saison d'automne pourrait aussi être remise en cause. Au Pakistan, de nombreuses agences ont annulé leurs propositions d'ascension du K2. Pourtant, le gouvernement avait envisagé la possibilité d'accueillir à nouveau des touristes en provenance de l'extérieur, mais les autorités de la région du mythique sommet s'y sont opposées et ont décidé de fermer leurs portes. La saison semble donc déjà terminée. 

Cependant, au milieu des restrictions imposées par cette situation si particulière, quelques sites peuvent espérer un premier retour concret des passionnés. En Europe, ce dernier devrait être facilité dans les Alpes notamment par la décision de la France d'ouvrir ses frontières avec les territoires voisins. De même, depuis fin mai, la Tanzanie a accéléré son déconfinement. Ainsi, le pays et le Kilimandjaro sont désormais accessibles aux visiteurs étrangers. Néanmoins, la reprise des ascensions dépend encore de celle des vols internationaux. 

Ces mesures pourraient donner des idées au Maroc. En effet, situés au sein de la zone 1, le Toubkal et le massif de l'Atlas apparaissent comme des lieux intéressants pour relancer l'activité, sportive ou touristique, même si cela se limite d'abord à l'échelle nationale. Évidemment, pour être organisées, de telles expéditions devront respecter les règles sanitaires.
 

Légende image principale: Le Toubkal, le plus haut sommet d'Afrique du Nord (Source : www.sentiersdumaroc.com)