Ligue 1 : Choc épique entre les deux Olympiques

Ligue 1 : Choc épique entre les deux Olympiques

La 13ème journée de Ligue 1 s'est terminée avec l'Olympico, match se disputant entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais. Plus que d'habitude, ce choc a tenu toutes ses promesses. Pour le meilleur et pour le pire...

Souvent, les rencontres entre Marseille et Lyon débouchent sur des souvenirs inoubliables. Le score 5-5 de 2010, la marionnette pendue à l'effigie de Valbuena en 2015, la mauvaise foi et les provocations du président de l'OL, tous les ans, à l'aller comme au retour.

Un Payet au sommet de son art et de sa fougue

Comme souvent, cette confrontation entre l'OM et l'OL a débuté dans les médias plusieurs jours avant le coup de sifflet. Et pour cause, l'entraîneur Lyonnais était encore il y a quelques mois celui de Marseille! Ne laissant que très peu de bons souvenirs à son ancienne équipe, Rudi Garcia a été largement critiqué voire houspillé par Dimitri Payet, le capitaine Marseillais de l'an passé.

Alors que l'on pensait que le Réunionnais s'était infligé une pression supplémentaire et négative, le moins que l'on puisse dire est que le numéro 10 de Phocéen a livré l'une des meilleures prestations de sa longue carrière, régalant, le public et les fins observateurs, de gestes de grande classe, d'ouvertures lumineuses et d'une combativité illimitée caractérisée par des tacles rageurs mais efficaces. Ce qui sera couronné par un beau doublé.

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Pourtant, il ne fut vraiment pas facile pour le meneur de jeu des Marseillais de marquer son premier but sur penalty. En effet, il a dû attendre plus de 6 minutes pour tirer. Le temps que les Lyonnais sèment de la simulation et de l’intox auprès de l'arbitre, et que ce dernier temporise encore un peu à cause d'un supposé laser visant le gardien de but. En vain, puisque le natif de Saint-Pierre réussit à brosser le ballon de façon à ce qu'il caresse allègrement l'intérieur du petit filet des cages d'Anthony Lopes, le malheureux portier lyonnais. Avant de le crucifier une seconde fois par un tir vicieux et bien placé.

Même si l'on sentait une certaine fébrilité psychologique de la part des Marseillais, l'OM maîtrisait complètement la première mi-temps et rejoignait les vestiaires avec un score mérité de 2 buts à 0.

La bêtise des supporters marseillais n'a d'égale que la mauvaise foi du président Lyonnais

Le début du second acte a vu la confirmation de la stupidité de certains supporters marseillais, celle-ci n'ayant d'égale qu'un égoïsme aveugle, l'utilisation des fumigènes ne servant au final qu’à rendre invisible la rencontre auprès de tous les téléspectateurs et pousser l'homme noir à l'interrompre. Cette interruption aura indéniablement perturbé les joueurs de l'OM, en particulier son roc défensif, Alvaro Gonzalez. Coupable sur la réduction du score des gones, il se fit exclure pour un tirage de maillot en position de dernier défenseur.

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Alors que l'on sentait l'inquiétude monter et le spectre de légalisation hanter l'esprit où la mémoire des supporters marseillais, les joueurs de l'OM redoublaient l'héroïsme, parvenant à conserver leur résultat positif.

Après le match, les déclarations du président lyonnais, Jean-Michel Aulas, furent, comme à leur habitudes, aux antipodes de la réalité des faits, fustigeant un arbitrage pourtant bien plus sévère avec les Marseillais qu'avec leurs homologues lyonnais et inventant des complots aussi ridicules qu'infondés. Une fois n'est pas coutume.

Légende image principale: Payet métamorphosé et délivrant les siens.

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